Le Syndicat des Urgences Hospitalières est particulièrement
indigné par l'annonce des mesures votées par
le parlement il y a quelques jours et qui modifient brutalement
l'AME et la CMU et réduisent de façon dramatique
la couverture sociale des plus démunis dans notre pays.
Nous ne comprenons pas ces mesures iniques et contraires aux
droits fondamentaux de tout être humain, droits que
la France solidaire et citoyenne doit garantir à toute
personne résidant sur son sol, indépendamment
de son statut juridique ou de son origine.
Nous demandons donc au gouvernement de revenir le plus vite
possible sur ces décisions et d'abroger l'amendement
31A et les dispositions de l'article 136 pour un retour à
l'accès immédiat aux soins médicaux sans
avance de frais pour les plus pauvres de notre pays.
Le Bureau du SUH