Les biologistes médecins et pharmaciens se sentent
assaillis actuellement par des textes défavorables établis
sans concertation, à l'extrême fin de l'ancienne
législature et dont ils ne comprennent pas la motivation.
Arrêté du 26 Mars 2002-JO du 16 Avril 2002 p.6661-
Les nouvelles conditions d'inscription au concours de PH en
biologie.
-1° de l'Art.1- exigent d'avoir effectué un DESC en
plus du DES de Biologie Médicale. Or aucun candidat en
biologie n'a de DESC et de plus cela exclut définitivement
tous les titulaires du DES de Biologie Médicale formés
depuis 5 ans car le DESC doit suivre obligatoirement et immédiatement
la dernière année d'internat.
Nous demandons le rétablissement immédiat des conditions
antérieures (recours gracieux envoyé).
Les biologistes sont exclus de candidature à l' Hygiène
hospitalière-M14- 4° de l'Art.1- or leur formation
correspond parfaitement à certains profils de postes. Nous
demandons le retour immédiat aux conditions antérieures
(même recours gracieux que le précédent).
Les pharmaciens ne peuvent bénéficier de la Qualification
Ordinale.
Décret 2002-116- du 28 janvier 2002 p.1922 et Arrêté
du 20 Février 2002 -JO du 22 Mars 2002- par décision
sans concertation de la DHOS au prétexte que des textes
antérieurs ne prévoyaient pas cette qualification
pour l'Ordre des Pharmaciens. Or pour ce refus il y a eu confusion
entre la qualification donnée aux médecins pour
l'exercice professionnel et la qualification du décret
qui est une habilitation à s'inscrire à un concours.
Cela introduit une discrimination entre les Ordres de Médecins,
Pharmaciens et Odontologistes. Nous demandons l'application des
textes cités (recours gracieux envoyé).
Le concours de PH est ouvert pour 142 postes en biologie. L'application
stricte de ces textes entraînerait de facto ZERO candidat
possible.
Les biologistes se demandent encore ce qu'il leur a valu de telles
attaques à un moment où la profession a besoin de
tous ses jeunes pour faire face à une situation démographique
critique. Veut-t-on tarir la formation à la française
et se tourner vers l'importation comme pour les infirmières
? Ce serait inadmissible.
Pr. Jean-Gérard GOBERT
Vice-président Coordination Médicale Hospitalière