21 mars 2003
ARTT
Nous avons été longuement reçus au cabinet
du ministre.
Nous avons entendu sa volonté de mettre en uvre l'ARTT
malgré les contraintes budgétaires. La circulaire
d'application est publiée. Cette circulaire se veut pédagogique,
elle doit permettre de calculer sans erreur la rémunération
des plages additionnelles. Des exemples concrets décriront
l'ensemble des possibilités.
Pour l'année 2003, une limite globale de financement de l'intégration
des permanences dans les obligations de service à hauteur
de 25 % de l'ensemble des permanences réalisées sur
place dans chaque activité concernée. Mais toutes
les heures seront prises en compte.
L'indemnisation du temps de travail additionnel actuellement de
300 euros sera revalorisée à 350 euros en janvier
2004, 400 euros au premier juillet 2004 et 450 euros au 01 janvier
2005.
Nous avons réaffirmé notre volonté d'une comptabilisation
exhaustive de notre temps de travail utilisant l'unité horaire
appuyée sur un tableau de service.
Nous avons fait part de la disparité des situations locales
et de l'existence de difficultés pouvant évoluer en
conflits.
Si certains services appliquent la limite des 48 h hebdomadaires,
nombres seront contraints d'avoir recours aux plages additionnelles.
Nous serons alors très attentifs au respect du droit des
médecins urgentistes et à l'égalité
sociale.
Jusqu'à présent, l'esprit de service public qui anime
les médecins permet de faire fonctionner le système.
Nous mettons en garde le gouvernement de ne pas les désespérer.
Nous lui rappelons notre souhait de voir créer la discipline
universitaire d'urgentologie, la date de septembre 2004 nous est
confirmée.
Nous remercions l'équipe ministérielle pour l'attention
qu'elle porte aux devenirs des urgentistes et nous lui exprimons
nos craintes d'une explosion sociale si les mesures ne se concrétisent
pas au plus vite.