INFO
SUH

Num�ro sp�cial Urgences

29 Avril 2005

INFO URGENTE

Fran�ois Stierl�
Pr�sident du Syndicat des Urgences Hospitali�res (SUH)



Lettre ouverte aux Urgentistes

Le mouvement des Urgentistes : quel bilan ?


Face � un r�el blocage dans les n�gociations sur la permanence des soins lib�rale, � une augmentation rapide et brutale des appels aux Centres 15, sans solution � apporter � l�appelant en dehors de l�envoi d�un SMUR ou d�une ambulance, et au sortir d�un hiver souvent difficile dans les services d�accueil, nos confr�res urgentistes bretons se sont mobilis�s massivement.

Ce mouvement r�gional a eu un important �cho chez tous les urgentistes confront�s comme tous les praticiens hospitaliers aux m�mes probl�mes de prise en charge de leurs patients et tout particuli�rement des patients les plus �g�s.

Cette action a permis d�atteindre un certain nombre d�objectifs mis en avant par tous les syndicats d�urgentistes, objectifs que le SUH a rappel�s avec la d�l�gation de la CMH lors d�une rencontre � la DHOS :
 Publication rapide des d�crets urgences,
 Confirmation du courrier adress� par M.Douste-Blazy en Septembre 2004 � la CMH concernant la directive europ�enne sur le temps de travail,
 Acc�l�ration et renfort du plan urgences,
 Renforcement des fili�res d�aval, notamment pour la g�riatrie.

Nous avons �galement souhait� que les discussions reprennent dans le groupe urgences autour de points qui nous semblent �galement importants comme :
- renforcement du personnel soignant dans les services des urgences,
- am�lioration de l�organisation des Centres 15 en red�finissant le r�le et la fonction des PARM,
- �valuation de l�activit� des SMUR,
- r��valuation du cadre juridique des SAMU-Centres 15 au regard des d�crets concernant la permanence des soins.

Si la �gr�ve� des urgentistes a permis quelques avanc�es, le paradoxe a �t� de constater l�acc�l�ration de la publication du d�cret sur la permanence des soins des m�decins lib�raux. D�sormais le d�cret garantit le volontariat des g�n�ralistes et la r�organisation des secteurs de garde, point d�achoppement ayant d�clench� l�action des urgentistes bretons.
Certes, le d�cret reconna�t l�obligation d�une permanence des soins de 20h � 8h mais souhaite un am�nagement de celle-ci au-del� de minuit avec un grand risque de transfert d�activit� vers le secteur hospitalier public et quelques services d�urgence priv�s.

Le SUH prend toutefois acte de la volont� des deux syndicats signataires (CSMF et SML) d�organiser une permanence de soins effective sur le terrain n�goci�e dans les CODAMUPS.

Mais les urgentistes ne sont pas na�fs et ils savent bien que face � une d�mographie m�dicale en diminution rapide et quelle que soit la bonne volont� des uns et des autres, ce sont les services des urgences qui garantiront demain, comme aujourd�hui, l�acc�s aux soins pour tous les patients.

Nous devons donc continuer � exiger des moyens suffisants pour l�h�pital public, pour faire face � ses obligations de service public.

Force est de constater qu�avec la fin d�une gr�ve refl�tant surtout un malaise, sans r�elle plate forme revendicative, nos confr�res de Bretagne se retrouvent � nouveau seuls face � la d�sorganisation de la permanence des soins, situation � haut risque pour les m�decins r�gulateurs comme nous le rappelle la r�cente condamnation de notre confr�re de Rennes.

Le SUH demande donc l�envoi d�une mission nationale d��valuation comportant des repr�sentants des syndicats lib�raux, de tous les syndicats d�urgentistes (SUH, AMUF, SAMU de France et syndicat des urgentistes priv�s) et des repr�sentants de la DHOS, comme le souhaite le collectif des urgentistes bretons.

Le SUH reste convaincu que l�avenir des services des urgences, des SAMU et des SMUR passe tant par le renforcement d�une n�gociation permanente � travers des groupes de suivi nationaux et r�gionaux, que par des groupes de travail transversaux avec nos confr�res d�autres sp�cialit�s car il n�y a pas de crise des urgences, mais une crise de l�h�pital public.


 


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