Assez d'intox ! |
INFO CMH
SNAM-HP
Recentrons notre action sur l'essentiel !
Ma ch�re Coll�gue, mon cher Coll�gue,
Depuis quelques semaines, vous �tes destinataires de
tracts num�riques sonnant le tocsin et vous appelant � la gr�ve. Une
alliance syndicale de circonstance continue de crier au feu
s�appuyant
sur la m�connaissance par beaucoup de PH de l�actuel
statut.
De plus, rares sont ceux qui ont analys� les projets n�goci�s.
Ce jeu de la d�sinformation et de la manipulation est malsain.
Certes, vous avez de nombreuses raisons d'insatisfaction. Nos budgets sont dans le rouge.
Le paiement du temps volontairement travaill� ne s'effectue que de fa�on incompl�te.
Le dossier des retraites est au point mort. Quant � notre statut actuel, il ne nous garantit pas,
loin s'en faut, de l'arbitraire administratif ! Ainsi des conflits locaux existent, qui, malgr� l'action syndicale, d�stabilisent les coll�gues. La pr�carit� et la remise en cause de l'ind�pendance professionnelle sont des pratiques qui sont aujourd'hui, malheureusement, possibles et observables avec le statut actuel qui pr�sente � nos yeux bien des effets n�gatifs.
C'est pour cela que nous avons choisi de n�gocier pied � pied le projet de modification du d�cret statutaire. Au terme de cette n�gociation, nous disons que ce texte est correct et qu'il am�liore la transparence des proc�dures en respectant totalement l'ind�pendance professionnelle.
Sur les
nominations et affectations, r�sumons !
Le docteur B�, pneumologue, concourt au CNPH. Il est re�u. Il est inscrit sur une liste d'aptitude. L'h�pital D� cherche � recruter un pneumologue. Un profil de poste est �tabli (structure d'exercice, descriptif du poste, plages additionnelles, permanence des soins�). Il est valid� collectivement par le conseil de p�le correspondant et par la CME. Le docteur B� en prend connaissance. Ce profil de poste satisfait le docteur B� qui d�pose une candidature officielle. Celle-ci est examin�e par la CME et le conseil ex�cutif. Si les avis sont positifs et convergents, le docteur B� est alors nomm� par le Ministre, praticien des h�pitaux � l'h�pital D� . Son affectation est alors purement formelle puisqu'elle est parfaitement d�crite dans le profil de poste. La validation de cette affectation dans le p�le est r�alis�e conjointement et m�dicalement par le responsable de p�le et le Pr�sident de CME. La signature officielle est celle du Centre National de Gestion.
Un recours est pr�vu au plan national via la commission nationale statutaire si, � un instant quelconque, les instances locales et le candidat �taient en d�saccord, ou si un d�saccord existe entre les instances locales.
Objectivement, les modifications statutaires portant sur la nomination affectation sont limit�es et apportent au praticien via le profil de poste des informations synth�tiques qui ne sont pas toujours claires aujourd'hui. Le directeur n'intervient pas. L'ind�pendance de la nomination et de l'affectation n'est jamais contest�e. Les recrutements seront plus rapides am�liorant ainsi l'attractivit� de l'h�pital.
Aujourd'hui, il nous para�t indispensable de nous r�unir autour d'une plate-forme au sein de laquelle nous exigeons :
- une dotation
suppl�mentaire
indispensable au bon fonctionnement des h�pitaux. Nos budgets insuffisants conduisent � des limitations et � des arr�ts d'activit�s qui sont pr�judiciables � la prise en charge des patients.
- la priorisation du dossier des
retraites
aussi bien pour le dossier de l'IRCANTEC des praticiens hospitaliers que celui de la part hospitali�re des universitaires.
- enfin, la r�mun�ration dans
sa totalit� du temps de travail volontairement r�alis�e et n�cessaire � la
prise en charge des patients est une exigence pour les temps
plein comme pour les temps partiels. Il est
inacceptable de voir que sous des alibis divers, cette r�mun�ration du
travail effectu� n'est pas toujours reconnue. Quant au compte
�pargne temps
, compte tenu de la fracture d�mographique � venir, nous demandons qu'il soit possible de racheter les jours �pargn�s avec une transmission �ventuelle aux ayants droits.
Aux �lections de 2005, notre union syndicale a permis de constituer l'ensemble le plus repr�sentatif aussi bien chez les hospitaliers que chez les universitaires, aussi bien chez les temps pleins que chez les temps partiels. La campagne bruyante de d�nigrement et de d�sinformation doit cesser. Il suffit de se r�f�rer aux si�ges obtenus aux diff�rentes �lections.
La d�fense du service public hospitalier est notre objectif commun et premier. Il est synonyme d'un haut niveau d'exigence mais aussi de capacit�s d'adaptation. C'est ce chemin syndical que nous poursuivons ensemble.
Faisons, unis, entendre ce message.
F Aubart Pr�sident de la
CMH R Rymer Pr�sident du SNAM-HP
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