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Le SCIALYTIQUE
  �claire le chirurgien des h�pitaux                 LETTRE du SCH  N� 10 NOVEMBRE  2002


ssembl�e
G�n�rale 2002
Programme page 4


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  Quelle
Hirurgie ?

      demain 
 Page 2-3

EDITO

Chers coll�gues,


Une ann�e de transition politique n'arrange pas forc�ment les affaires syndicales. Dans un climat de tendance � la d�r�glementation, il nous faut d�fendre notre outil de travail et am�liorer nos conditions d'exercice qui se d�gradent de jour en jour.

Les rapports concernant la profession s'amonc�lent, les missions d'expertises  se renouvellent tandis que rien n'avance�

Pendant ce temps, les difficult�s d'     exercice de notre m�tier augmentent
!

- Difficult�s de recrutement de jeunes coll�gues li�es � une d�motivation, probablement l�gitime, que la r�cente et trop tardive augmentation du numerus clausus n'enrayera pas et � une d�mographie m�dicale irresponsable.
- Difficult�s de recrutement de personnels qualifi�s pour les blocs (I.A.D.E et I.B.O.D.E), avec, l� aussi, une absence  de lisibilit� � long terme que l'on peut qualifier  d'affligeante.
- Difficult�s de fonctionnement des blocs op�ratoires avec diminution progressive des plages horaires disponibles, alors que les locaux sont le plus souvent libres. Les chirurgiens sont l�, les patients aussi, mais nous commen�ons � diff�rer r�guli�rement des interventions faute d'�quipe op�ratoire fonctionnelle.
- Difficult�s dans la visibilit� de l'avenir de l'offre chirurgicale. Les nouvelles mesures concernant l'am�nagement du temps de travail m�dical (ARTTM), vont �tre d'embl�e restructurantes d'apr�s les ARH, car leurs directeurs  n'ont et n'auront pas les moyens financiers pour laisser tous les sites ouverts�

Quel sera le paysage chirurgical demain ?
- Nous allons cette ann�e mieux faire conna�tre, r�gion par r�gion et �tablissement par �tablissement, les services de chirurgie avec leurs offres  et leurs besoins.
- Il est � la fois symptomatique et alarmant que la chirurgie n'apparaisse dans

aucun des rapports r�gionaux des ARH, que nous avons pu lire, concernant les demandes de postes pour la mise en place des nouvelles mesures.
-Il nous faut d�noncer ces oublis, probablement volontaires, pour d�fendre la notion
de taille minimale d'�quipe op�ratoire, ch�re au SCH. Mais cela suppose que les ARH acceptent de mettre sur la table le probl�me du maillage chirurgical et de l'offre de soin, de nuit comme de jour.

- Alors que la permanence nocturne est au centre des d�bats sur le repos de s�curit�, nous estimons qu'il est grand temps de revoir la notion d'astreintes en chirurgie. Elles devraient, en tout cas en chirurgie, �tre d'un genre unique, forfaitaires, int�gr�es au salaires de base, et aussi bien s�r participer, comme les actuelles gardes, au calcul de la retraite.

- Enfin les conflits entre les Praticiens Hospitaliers de chirurgie et l'administration ne font qu'augmenter en nombre et en gravit�, sans gestion efficace et intelligente par nos tutelles dont la force d'inertie et de nuisance est pr�judiciables aux PH et aux patients.  Une r�ponse urgente s'impose tout en refusant, en l'�tat, les projets de nomination d�centralis�s.

-C'est seulement � ce prix que nous pourrons esp�rer continuer � travailler avec plaisir et d�velopper notre passion pour la chirurgie au service des patients qui se confient � nous. C'est l'int�r�t de tous.


Thierry DUFOUR
Pr�sident

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