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gociations. Absent des lieux de discussion, nous n'existons
pas, et d'autres d�cident alors pour nous.
D�bat
Un
large d�bat, (d�j� institu� ces derni�res semaines entre
nous gr�ce au courrier �lectronique, � sa facilit� de diffusion
de l'information, � sa rapidit� et � ses possibilit�s de
r�action en temps r�el), va pouvoir se poursuivre au cours
de cette journ�e et du d�jeuner qui vous sera offert.
Chacun pourra �voquer les probl�mes rencontr�s dans sa r�gion
et les difficult�s non r�solues de certains coll�gues.
La
faiblesse de chacun, mais le point commun de tous, est l'isolement,
Celui-ci est renforc� par un individualisme forcen�, constitutionnel
chez les chirurgiens !
Les probl�mes sont � peu pr�s les m�mes partout mais apparaissent
d'autant plus que les structures sont petites et les chirurgiens
isol�s.
Strat�gie
C'est pour parer � cet �cueil nous avons tent� d'�tablir
une charte et de d�gager un minimum de points forts sur
lesquels nous pourrions nous mettre d'accord pour d�finir
aux mieux nos positions.
Sur le plan strat�gique il nous faut �tablir une carte
de France des services de chirurgie int�ress�s par notre
action, trouver des repr�sentants d�partementaux et r�gionaux
pour transmettre et faire remonter les informations entre
la base et le C.A, repr�senter le SCH
aupr�s des diff�rentes
instances et faire entendre d'une voix commune la position
du syndicat.
La seule justification de notre m�tier est notre comp�tence
et nous devons tout mettre en oeuvre pour exiger une qualit�
de soins qu'est en droit d'attendre la population
qui se fait soigner � l'h�pital public.
Promotion
des �quipes
En ce qui concerne notre sp�cialit� il faut promouvoir
la notion d'�quipe op�ratoire n�cessitant une grande
comp�tence � tous les niveaux et garantissant la s�curit�
des malades.
D�fendre la qualit� de nos collaborateurs, c'est d�fendre
la chirurgie programm�e � l'h�pital et permettre la
r�organisation des soins en chirurgie, l� o� elle est
n�cessaire (malgr� les incompr�hensibles restrictions
gouvernementales et le d�cret d'application de
la prime multisite qui n'incite pas � la mobilit�).
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R�volution
en marche?
Mais ne nous leurrons pas! La R�duction du
Temps de Travail et l'application du repos de s�curit�
vont bouleverser l'exercice de notre art et le fonctionnement
actuel des h�pitaux, entra�nant une r�organisation fondamentale
des services de chirurgie qui ne pourront plus fonctionner
comme au si�cle dernier. L� o� les anesth�sistes, d�j� peu
nombreux, seront en repos de s�curit�, le chirurgien n'aura
plus lieu d'�tre et les restructurations se feront in�luctablement
faute d'activit� et de s�curit�.
Cette situation ne pourra que s'aggraver du fait de la d�mographie
m�dicale vieillissante. C'est dire que c'est au chirurgiens
eux-m�mes de se motiver et de construire leur avenir.
Jean-Paul Delalande
Secr�taire adjoint
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