Pour les organisations intersyndicales
CMH
François Aubard- Thierry Dufour- François Fraisse- Bruno
Mangola
CHG
Pierre Faraggi, Bernard Brechignac- Alain Churlet- Maurice Giraudbit-Nicole
Garret- Gloanec
INPH
Rachel Bocher- Patrick Dassier- Jean Garric
SNAM
Trois représentants
Monsieur Couty ouvre la séance en nous informant que cinq
documents seront discutés, documents remis en séance
:
- un projet de décret relatif à la réduction
du temps de travail des personnels médicaux pharmaceutiques
et odontologistes des établissements de santé publics
de santé
- un projet de décret portant création d'un compte
épargne temps pour les personnels médicaux pharmaceutiques
et odontologistes des établissements publics de santé
- un projet de décret relatif au compte-épargne temps
dans la fonction publique hospitalière
- une circulaire relative à la mise en uvre du protocole
- la répartition inter-régionale des crédits
RTT médecins
- enfin les rapports sur les urgences et la chirurgie présentés
par monsieur Nicolle qui faute de temps ne seront pas discutés.
1° Le décret sur la réduction
du temps de travail des personnels médicaux pharmaceutiques
et odontologistes
La notion de prorata temporis fait l'objet d'une discussion, monsieur
Blémont indique que la réponse sera dans l'arrêté
ou la circulaire et que ce temps est fonction de ce que font les
praticiens. Les notions de temps partiel et temps réduit
sont ensuite discutés.
2° Le décret portant création
d'un compte épargne temps pour les personnels médicaux
pharmaceutiques et odontologistes
Deux versions ont été proposées, celle évoquant
" un dispositif glissant " a été seul retenue.
Chaque article a fait l'objet de discussion.
Dans l'article 2, il est bien précisé que c'est le
directeur qui informe les praticiens sur leurs droits épargnés.
L'article 3 fait évoquer la notion de travail additionnel
et la date retenue pour son application 2002 ou 2003.
Pour cette dernière sera retenu le report, à compter
du 1 janvier 2002.
Pour le travail additionnel, François Aubart précise
que l'établissement de tableau de service va demander du
travail additionnel. Il demande si ce temps sera indemnisé
ou fera l'objet d'une ouverture sur le compte épargne temps.
Ceci sera au choix du praticien. .
Ce temps additionnel doit être défini par les médecins
: combien de praticiens faut-il pour une activité ? se sont
les médecins et non les directeurs qui doivent le définir
.
Le paragraphe concernant l'Outre-mer a été supprimé.
L'article 4 introduit la notion de dispositif glissant.
Une explication de texte nous est donné par monsieur Obrecht.
Ce dispositif évitera un renouvellement brutal de praticiens
au bout de 7 ans notamment en 2009.Ce paragraphe a été
discuté et finalement modifié dans sa rédaction.
Si le praticien ne souhaite pas prendre une année dite "
sabbatique " en 2009, il devra prendre 30 jours de CET en 2009,
repoussant ainsi cette année sabbatique, les 30 jours de
l'année 2002 si bien sûr il y a droit.
L'article 5 a fait l'objet d'échanges vigoureux, une des
organisations intersyndicales ( P.Faraggi) menaçant de dénoncer
le protocole si la notion de nécessité absolue de
service persistait. François Aubart regrette que le comité
de suivi soit soumis à une épée de Damoclès
vis à vis de la sortie d'organisation alors que ce comité
est un lieu d'échange et de concertation.
La DHOS répond que cet article 5 est une traduction d'une
idée du protocole permettant le fonctionnement du service.
Rachel Bocher rappelle que les praticiens n'étaient pas demandeurs
de la réduction du temps de travail et que l'administration
doit assumer cette demande.
François Aubard pose la question du poids de la somme des
droits individuels vis a vis des devoirs de chacun. Un bornage des
engagements des uns et des autres doit être fait, le fonctionnement
va être difficile, des règles de conduite vis a vis
des établissements doivent être édictés.
Il est demandé qui définit la notion de service, qui
tranche en cas de conflit ? La commission nationale statutaire ?
Mais les assistants par exemple ne sont pas concernés par
cette commission et celle-ci se réunit une fois par an, dans
ce cas ses réunions en cas de conflit seraient multiples.
F.Aubart propose que le comité de suivi régional,
qui serait ainsi réaffirmé dans sa fonction puisse
être le lieu de la conciliation d'autant que son fonctionnement
amène plus de souplesse. P.Faraggi s'y oppose. Patrick Dassier
demande une définition d'absolu (nécessité
de service).
Il nous est précisé que s'il y a refus celui-ci doit
être motivé et que les délais de prévenance
sont importants.( article 6). Alain Churlet a peur d'un affrontement
entre praticien et directeur
L'article 6 ne fait pas l'objet de remarque particulière
L'article 7 bute sur la rémunération pendant la prise
du CET. . Quid de l'activité humanitaire (qui peut être
rémunérée) de contrat de recherche à
l'étranger ? Interrogation de la CHG et du SNAM.
Après échanges, la deuxième phrase est supprimée
et on se réfère au statut du PH.
L'article 8 est inchangé.
L'article 9 fait évoqué la problématique des
chefs de service qui partent un an; ses fonctions tombent au bout
d'un an, en deçà il est remplacé.
Dans l'article 10 le décès sera à prendre
en compte en fonction des données du code du travail.
3° Le projet de circulaire relative à
la mise en uvre du protocole
Monsieur Couty indique qu'il souhaite une modification de la composition
des comités régionaux en y intégrant le DRASS,
deux représentants de la conférence des directeurs
de centres hospitaliers (CHG et CHS) de façon à avoir
une parité. Les organisations répondent qu'il n'y
aura pas parité mais bloc (A Churlet), que la parité
est une illusion dans la mesure ou si les administratifs seront
bien tous présents il y a des chances pour que tous les syndicalistes
n'y soient pas ( F.Aubart) et que s'il y a vote il y aura des voix
manquantes (R.Bocher). Un mandat sera possible (DHOSS) ; R.Bocher
insiste sur l'importance d'un calendrier précisé à
l'avance.
Il est demandé que le protocole figure dans le texte de la
circulaire. Une coordination entre les établissements est
nécessaire.
Cette circulaire doit paraître début janvier.
4° La répartition inter-régionale
des crédits RTT des médecins
Elle fait l'objet de remarques.
F.Aubart demande sur quels critères s'est appuyée
la notion de démographie médicale, il évoque
les critères inter régionaux et intra régionaux.
Il est rappelé qu'il s'agit de poste crées pour compenser
la RTT et non pour compenser les déficits, que les critères
intra régionaux sont déterminés après
échange entre la DHOSS et les ARH.
Les décrets seront soumis au conseil supérieur des
hôpitaux le 15 janvier 2002 puis au conseil d'état.
Pour le projet de circulaire, celui-ci doit être analysé
rapidement par les organisations syndicales.
Pour les critères de répartition, la question n'est
pas bouclée.
La séance est levée à 13 heures 15, l'ordre
du jour n'ayant pas été épuisé (rapport
urgences et chirurgie de monsieur Nicolle), mais monsieur Couty
ayant d'autres obligations.
La prochaine réunion est prévue le 22 janvier
François AUBART
Président CMH
Bruno MANGOLA
secrétaire de séance pour la CMH
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