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RAPPORT DES GROUPES DE TRAVAIL SUR LA CHIRURGIE
Les groupes de travail sur le th�me de la chirurgie, mis en place dans le cadre du protocole d'accord du 13 mars 2000 entre les syndicats de praticiens hospitaliers et le Gouvernement, analyse les facteurs de mutation de la chirurgie hospitali�re (d�mographie, exigence de s�curit�, �volutions technologiques, formation et �valuation professionnelle, notion d'�quipes op�ratoires, d�veloppement de la chirurgie ambulatoire, impact de la r�duction du temps de travail). Il constate devant cette probl�matique que le maintien du statu quo est impossible et estime que la situation et les perspectives de la chirurgie en France appellent des d�cisions rapides. Il pr�conise quatre th�mes de r�flexion: - la n�cessit� d'un plan pour la chirurgie dans chaque r�gion, qui s'int�grerait dans la strat�gie d�s le SROS de 2e g�n�ration par un ajout sp�cifique, ou � coup s�r par une obligation d'un volet sp�cifique dans le SROS de 3e g�n�ration. - un projet m�dical pour la chirurgie par bassins de population ou de sant�, qui repose sur une mise en commun des �quipes afin de valoriser les professionnels dans une organisation qui devra coordonner l'action d'�tablissements s'int�grant dans une graduation des soins. - une organisation interne des �tablissements qui soit plus transversale, plus rigoureuse et s'adapte � de nouveaux modes de prise en charge, en priorit� avec le d�veloppement de la chirurgie ambulatoire, qui doit �tre au c�ur des contrats d'objectifs et de moyens. - une politique de formation continue et d'�valuation individuelle et collective des pratiques professionnelles, qui conforte la � d�marche qualit� � dans un contexte incitatif et valorisant - une politique incitative aux niveaux national et r�gional qui devra porter sur les moyens financiers � engager pour mettre en �uvre le projet chirurgical du bassin en investissement et exploitation. Cette d�marche d'accompagnement financier devra suivre l'�laboration du SROS. Le groupe a conscience que ses recommandations restent g�n�rales. L'adaptation au terrain doit pr�server la capacit� d'analyse et d'initiative des autorit�s locales qui sont mieux capables de mesurer les sp�cificit�s et les contraintes. Mais l'un des fondements essentiels de la r�flexion est que la � restructuration � de la chirurgie est d�j� en cours, et que, faute d'une d�marche concert�e et lucide, elle se fera de fa�on sauvage, c'est-�-dire en ne pr�servant pas obligatoirement la qualit�, l'accessibilit� et les �quilibres sociaux, �conomiques et territoriaux.
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